Aurélie GOSSELIN
Psychopédagogue et psychopraticienne
Diplômée en Neuropsychologie
psy cog pedagogique
Aurélie GOSSELIN
Psychopédagogue et psychopraticienne
Diplômée en Neuropsychologie

Quelles sont les fonctions cognitives ?


Le précédent article du blog proposait une présentation de la prise en charge en remédiation cognitive qui s'appuie, essentiellement, sur le principe de plasticité cérébrale et sur l'hypothèse qu'il est possible de pallier les déficits du fonctionnement cognitif en sollicitant régulièrement et de façon ciblée les processus défaillants. L'une des conclusions tirées des différentes sources qui ont permis sa rédaction était d'insister sur le rôle de la psychoéducation dans la prise en charge, c'est-à-dire, de prendre le temps d'informer explicitement le patient sur son fonctionnement cognitif.

L'objectif de cet article est donc de proposer un panorama, le plus complet possible, de ces processus, aussi appelés fonctions cognitives qui régissent et président au bon fonctionnement de l'individu, de son rapport au monde extérieur et de ses apprentissages. 

Sommaire

Les fonctions exécutives, chefs d'orchestre de notre cerveau

  • La mise au travail et les processus attentionnels
  • La gestion de l'information et la mémorisation
  • L'organisation et la gestion des tâches

Les processus en jeu à l'échelle individuelle

  • Les praxies
  • La gestion de soi
  • Le traitement de l'information

Percevoir et appréhender le monde extérieur

  • Les fonctions sensorielles et perceptives
  • Les compétences langagières
  • La cognition sociale

Cognition, rapport à soi et rapport au monde : Qui fait quoi ?

Notre cerveau est une machine complexe dont nous avons, souvent, en tant que novices, une vision simpliste au sein de laquelle cohabitent vaguement les notions de neurones, synapses, connexions neuronales... Pourtant, nos apprentissages, nos émotions, nos compétences et notre rapport aux autres sont régis par des processus spécifiques ayant chacun leur rôle à jouer. 

Les fonctions exécutives, chefs d'orchestre de notre cerveau

Parmi ces processus, les fonctions exécutives font figure de chef d'orchestre : impliquées dans les différents apprentissages, tout au long de la vie, et dans tout ce qui relève de la cognition (c'est-à-dire, de la connaissance), elles coordonnent et supervisent les autres fonctions cognitives, depuis le cortex préfrontal.

La mise au travail et les processus attentionnels

Peut-être faites vous partie des procrastinateurs chroniques qui repoussent indéfiniment le passage à l'action ou encore de ceux qui peinent à se concentrer sur une tâche donnée ? Dans un cas comme dans l'autre, les fonctions cognitives sont pleinement impliquées. 

départ course passage à l'action

La première des fonctions exécutives impliquées dans la réalisation d'une tâche concerne le passage à l'action : on parle d'initiation. Cette capacité à entamer, par soi-même, un processus, à générer des idées, des réponses ou à réaliser des choses simples ne dépend pas de la motivation ou de l'envie. 

Elle implique une certaine gestion de soi qui peut se montrer défaillante et nécessiter l'intervention d'une tierce personne pour encourager le passage à l'action.

Lorsque la tâche est entamée, son bon déroulement et sa conclusion nécessite de mobiliser son attention sur ladite tâche. Il existe plusieurs processus attentionnels qui permettent :

  • de se concentrer sur une seule tâche (réaliser une présentation ou un devoir),
  • de maintenir l'attention sur une seule et même tâche (lire un livre pendant plusieurs heures),
  • de se concentrer alternativement sur plusieurs tâches (comme dans le cas d'une recette de cuisine complexe), 
  • de traiter plusieurs informations en même temps (écouter et prendre des notes en même temps).

Tous ces processus relèvent du fonctionnement exécutif qui s'adapte à l'environnement et aux stimuli extérieurs pour permettre la réalisation de la tâche entamée. 

La gestion de l'information et la mémorisation

La gestion des informations envoyées par le monde extérieur est également centralisée au niveau exécutif : cette capacité à prendre en compte de nouvelles informations et à actualiser celles déjà reçues est appelée mise à jour. Elle permet : 

  • de mettre à jour les données au fur et à mesure de la réalisation de la tâche : par exemple, dans le cas d'un calcul mental successif, les valeurs sont remplacées au fur et à mesure du calcul, 
  • de garder en mémoire à court terme les informations pendant la réalisation de la tâche pour en venir à bout : cette fonction est particulièrement sollicitée dans le cas d'une activité ou d'une consigne en plusieurs étapes. 

Une fois l'information mise à jour, son stockage dépend entièrement et exclusivement des capacités de mémorisation. A nouveau, ce processus exécutif en regroupe en réalité plusieurs car la mémoire est un mécanisme aux multiples facettes. On distingue ainsi jusqu'à cinq types de mémoires différents

mémoire procédurale sémantique automatismes
  • la mémoire de travail aussi appelée mémoire à court terme qui permet de maintenir les informations en mémoire pendant un court laps de temps : retenir un code, un numéro de téléphone ou encore un nom pendant quelques minutes,
  • la mémoire à long terme qui, comme son nom l'indique, permet de conserver des informations sur une longue période : on distingue ainsi la mémoire sémantique qui est aussi celle des apprentissages et la mémoire épisodique liée à notre vécu personnel, 
  • la mémoire procédurale qui permet l'automatisation inconsciente et implicite de gestes du quotidien : conduire, faire du vélo, etc, 
  • la mémoire perceptive liée aux informations sensorielles que nous recevons de l'extérieur : visages, voix, odeurs, etc. 

Toutefois, la réalisation d'une tâche ne dépend pas uniquement de la bonne gestion des informations en mémoire : elle nécessite également des capacités d'organisation.

L'organisation et la gestion des tâches

De fait, la capacité à gérer son temps mais également à planifier les différentes étapes de la réalisation d'une tâche relève également du fonctionnement exécutif : on parle alors de planification. Cette avant-dernière fonction exécutive regroupe les capacités individuelles à : 

  • organiser son temps, ses idées et ses affaires : être capable de gérer des échéances, de mettre de l'ordre dans ses idées, de structurer son propos mais également de ranger et de retrouver ses affaires, 
  • anticiper les évènements ou le temps nécessaire à la réalisation d'une tâche, 
  • établir des objectifs et des priorités dans les différentes tâches à réaliser pour être capable, par exemple, de mettre en place un planning, de tenir compte de certaines contraintes. 

La bonne gestion des tâches dépend enfin, au niveau exécutif toujours, de la capacité à passer d'une tâche à l'autre sans être perturbé : on parle alors de flexibilité mentale. Cette dernière est impliquée dans de nombreuses tâches du quotidien et, notamment, dans les situations d'apprentissages ou de résolutions de problèmes par essais-erreurs : elle permet, ainsi, de prendre en compte l'erreur pour adapter sa stratégie et changer de point de vue. 

La flexibilité mentale joue un grand rôle dans la capacité d'adaptation aux stimuli extérieurs, tant sur le plan cognitif que sur le plan comportemental. Comme les autres fonctions exécutives, elle joue un rôle dans la gestion de soi et le bon usage des fonctions cognitives individuelles. 

flexibilité adaptation stratégies

Les différentes fonctions exécutives (l'initiation, l'attention, la mise à jour, la mémorisation, la planification et la flexibilité) jouent un rôle essentiel dans la gestion du quotidien. La dernière fonction exécutive, liée au contrôle inhibiteur, est, pour sa part, particulièrement impliquée dans la régulation comportementale et la gestion de soi. 

Interagir avec le monde extérieur en tant qu'individu

Certaines fonctions cognitives répondent à des processus individuels et concernent donc, par exemple, la gestion de soi mais également les capacités motrices et les compétences visuo-spatiales.

La gestion de soi

Connaissez-vous le test du chamallow ? Dans cette expérience, on propose, à des enfants, d'avoir un seul chamallow tout de suite ou deux s'ils sont capables d'attendre un quart d'heure. Une fois la proposition faite, les enfants sont laissés seuls dans la pièce. Si vous ne connaissez pas cette expérience, je vous invite à visionner la vidéo.

Cette expérience, très connue, permet de tester le contrôle inhibiteur des enfants : en effet, il a été prouvé qu'un bon contrôle inhibiteur offrait de meilleures chances de réussites dans la vie professionnelle. Mais de quoi parle-t-on ?

inhibition gestion de soi enfant

Le contrôle inhibiteur constitue la dernière des fonctions exécutives. Elle est essentielle, tant dans la réalisation d'une tâche que dans la régulation comportementale et la gestion des émotions

Une bonne capacité d'inhibition permet : 

  • de maintenir son attention sur une tâche donnée en ignorant les stimuli extérieurs, de persévérer
  • de résister à des impulsions, des envies, d'interrompre un comportement inadéquat,
  • d'être capable d'attendre son tour ou une récompense,
  • de gérer des émotions envahissantes. 

L'inhibition est réellement au coeur de la problématique de la gestion de soi tant le contrôle inhibiteur est constamment sollicité à tout âge : gourmandise, écrans, comportements compulsifs...  Les capacités d'inhibition sont, ainsi, de bons indicateurs du niveau d'adaptabilité aux contraintes et jouent un rôle dans la perception des évènements et du monde extérieur.

Les compétences visuo-spatiales

Cette perception du monde extérieur est également intrinsèquement liées aux fonctions visuo-spatiales de l'individu qui lui permettent de percevoir son environnement et de s'orienter dans l'espace, à un instant précis mais également par anticipation ou après coup, grâce à l'imagerie mentale.

Ces fonctions de perception et de représentation sont impliquées dans de nombreuses dimensions du quotidien : 

  • la mémorisation : l'orientation dans l'espace est indispensable pour pouvoir ensuite reproduire un itinéraire ou se repérer dans un lieu connu, 
  • l'anticipation : pouvoir se représenter les conséquences d'un déplacement, d'une modification et les adaptations qui y sont liées est une compétence essentielle pour s'adapter au quotidien, 
  • la compréhension et le raisonnement : un bon repérage visuo-spatial permet de visualiser une description, d'échanger avec un interlocuteur ou encore de pouvoir suivre un raisonnement donné.

Il peut, par exemple, sembler simple et évident, dans son salon d'être capable de dire qui, de la table basse ou de la télé, est la plus proche du canapé. Mais cette question, aussi simple soit-elle, implique, en réalité des compétences plurielles

  • Reconnaître les formes et les objets : leur forme, leur couleur, leur taille, leur orientation, etc, 
  • Identifier les relations spatiales qui régissent les objets les uns par rapport aux autres mais également par rapport à soi, 
  • S'orienter soi-même dans l'espace, 
  • Le cas échéant, se représenter l'objet absent, le situer ou le déplacer

Ces fonctions visuo-spatiales sont directement liées aux compétences de coordination et de mouvements qui nous permettent de réaliser un enchaînement d'actions et d'interagir avec notre environnement. 

Les praxies

Ces capacités de coordination, aussi appelées capacités motrices, sont désignées par le terme de praxies. Il en existe plusieurs qui permettent de différencier les processus en jeu dans nos activités, car les praxies sont quotidiennement sollicitées :

  • la réalisation de gestes simples, sans objet, impliquant un mime ou des conventions sociales (un salut de la main, un geste d'excuse, etc) est appelée praxie idéomotrice,
praxie idéatoire idéomotrice
  • l'utilisation d'objets du quotidien (brosse à dents, ciseaux, etc) est liée à la praxie idéatoire : elle implique la connaissance de l'objet, de sa fonction et de son fonctionnement. Une apraxie idéatoire peut se traduire par un usage erroné d'un objet donné ou des difficultés à organiser une suite d'actions, comme par exemple, enfiler son manteau avant son pull, 
  • les capacités à reconstituer un tout à partir d'éléments séparés et à identifier des relations spatiales entre des objets sont regroupées sous le terme de praxies visuo-constructives : elles sont particulièrement liées aux fonctions visuo-spatiales. 

Le plus souvent, les apraxies (la perte des compétences praxiques) résultent de lésions cérébrales ou de processus neurodégénératifs. Dans tous les cas, les apraxies entraînent une perte d'autonomie et des difficultés à interagir avec l'environnement

A l'échelle individuelle, la gestion de soi, aussi appelée inhibition, permet de réguler son rapport à soi et au monde extérieur. Dans le même temps, les fonctions visuo-spatiales, associées aux différentes praxies, permettent d'interagir avec l'environnement. 

Percevoir et appréhender le monde extérieur

Les interactions avec le monde extérieur constituent une part importante de notre quotidien. Elles mobilisent, elles aussi, des compétences et des fonctions cognitives ignorées au quotidien et pourtant, ô combien importantes dans nos relations au monde

Les fonctions sensorielles et perceptives

Notre capacité à percevoir, appréhender et ressentir le monde extérieur pose sur des fonctions cognitives, liées, notamment à nos sensations. Ces fonctions cognitives sont regroupées sous le terme de gnosies

Pour chacun de nos cinq sens, il existe une gnosie consacrée : 

  • les gnosies gustative et olfactive pour les sensations liées au goût et aux odeurs, 
  • les gnosies visuelle et auditive pour les sensations liée à la vision et à l'ouïe, 
  • la gnosie tactile pour les sensations liées au toucher. 

Le terme de gnosies ne désigne pas seulement le fait de recevoir le stimulus via les différents canaux sensitifs mais également la capacité à traiter cette information pour identifier des personnes ou des objets et leur attribuer des caractéristiques particulières (olfactive, physique, etc) grâce à des connaissances précédemment acquises : on peut, par exemple, identifier un objet familier, en ayant les yeux fermés, grâce au toucher. 

La combinaison de ces différentes gnosies permet à l'individu d'appréhender son schéma corporel et de pouvoir reconnaître et représenter les différentes parties du corps humain et le corps dans son ensemble.

Comme pour les praxies, les différentes agnosies (perte d'efficacité d'une gnosie) résultent, le plus souvent, d'une lésion ou d'un trouble neurodégénératif.  Dans le cas d'Alzheimer, par exemple, l'agnosie est un des symptômes de la maladie : les patients atteints d'Alzheimer ne reconnaissent plus les objets ou les visages du quotidien.

Les compétences langagières

Les habiletés langagières peuvent être regroupées au sein de plusieurs catégories intermédiaires : d'une part, les compétences réceptives, de l'autre, les compétences expressives.  Au sein de ces sous-catégories, il peut être intéressant, également, de s'intéresser aux différences entre langage écrit et langage oral

Les habiletés réceptives regroupent donc les compétences d'encodage et de compréhension de l'information reçue, à l'oral ou à l'écrit : 

  • Décodage de mots et de phrases dans un discours oral, 
  • A l'écrit, découpage de mots nouveaux en graphèmes (plus petit segment formant un son, par exemple /p/ ou /eau/) puis lien graphème-phonème, 
  • A l'écrit toujours, reconnaissance globale de mots déjà appris, compréhension grâce au contexte global de la phrase et/ou du texte.

A l'écrit, les compétences réceptives sont essentiellement liées aux compétences en lecture. 

Les habiletés expressives désignent, pour leur part, les capacités à transmettre un message en utilisant le vocabulaire et la syntaxe appropriés :

  • A l'oral, il s'agit essentiellement des compétences d'expression : aisance verbale, gestion de la syntaxe, de la grammaire, utilisation du vocabulaire, intonation appropriée, etc, 
  • A l'écrit, les compétences sollicitées sont les mêmes mais viennent également s'ajouter la maîtrise de l'orthographe, de la ponctuation, de l'organisation d'un texte ou encore l'utilisation d'un vocabulaire adapté aux normes écrites. 

Ces compétences langagières sont largement sollicitées lors des interactions sociales et sont donc intrinsèquement liées aux compétences en cognition sociale. 

La cognition sociale

Le terme de cognition sociale désigne l'ensemble des processus cognitifs en jeu lors des interactions sociales, c'est-à-dire la compréhension et la prise en compte des émotions, des désirs et des sentiments d'autrui. Cette prise de conscience de l'autre en tant qu'individu doué d'intentions et d'émotion s'appelle également la théorie de l'esprit. 

émotions cognition sociale

Ces habiletés sociales regroupent des fonctions socio-cognitives, telles que :

  • l'identification des émotions, notamment par les expressions du visage, 
  • la prise en compte des désirs et des besoins de l'autre, 
  • la capacité à projeter des intentions et des envies sur l'autre, 
  • la prise en compte des émotions de l'autre, aussi appelée empathie,
  • la capacité de raisonnement moral,
  • la prise en compte et l'adaptabilité aux normes sociales

La cognition sociale regroupe donc des processus complexes qui se jouent à trois niveaux : la perception de l'information, l'interprétation de cette information et l'élaboration d'une réponse appropriée. 

Au même titre que les autres fonctions cognitives, les habiletés sociales peuvent être exercées et renforcées en travaillant les différents niveaux de traitement de l'information, grâce à des exercices individuels mais aussi, au sein de groupes dédiés. 

Notre relation au monde, tant dans la perception de l'information que dans son traitement et dans la réponse émise, sont liées à nos habiletés sensorielles (perception) mais également à nos compétences langagières (traitement/réponse) et à notre capacité à prendre l'autre en compte (traitement/réponse) en tant qu'individu doué d'émotions et d'envies propres. 

Exercer ses fonctions cognitives pour gagner en efficience dans son travail, dans son quotidien ou simplement pour mieux appréhender le monde extérieur, c'est possible. 

Je peux vous aider !


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